Voilà moi j'aime bien écrire j'ai commencé (plus ou moins) un livre et donc voici le prologue:
Prologue: le pacte
- L'équilibre a été rompu, cette traîtrise est sans limite, je détruirai mon oeuvre et n'en ferai plus de nouvelle, mon cœur est déchiré et ma haine s'épaissit. Nous avions trouvé un terrain d'entente mais tu as tout gâché. Je te maudi à jamais tu seras oublié et abandonné dans le désert vide, froid et stérile que tu as engendré. PLus rien n'existera et je pleurerai la perte de ma création pour l'éternité.
Ces mots avaient retenti depuis le ciel qui s'était déchiré, de larges nuages noirs assombrissaient le pâle soleil du début du printemps et à chaque mots le tonnerre avaient retenti, mêlé d’éclairs comme pour marquer la haine et la puissance de la personne qui venait de parler.
La voix qui venait de prononcer ces mots avait un timbre très grave elle avait fait vibrer les montagnes, les plaines, les mers. Cette voie semblait descendre du ciel lui même. On pouvait y entendre une immense tristesse et une gravité extrême mais le ton calme et posé laissait entrevoir la grande sagesse de celui qui avait proféré ces menaces.
Une autre voix s'éleva :
- Non ! Ne fait pas ça. Ne détruis pas ce que tu as mis tant de temps à bâtir. De plus ton oeuvre est le fruit de toute ton âme, de tout ton amour. N'es-tu pas le grand miséricordieux ? Pourquoi punir des êtres innocents ? Tu enfreindrait tes propres règles. Allons soit raisonnable et laisse cette affaire se passer entre nous plutôt que de faire une erreur que tu regretterais.
Cette voie semblait émaner des profondeurs, les nuages déjà forts sombres se noircires encore plus. Contrairement à l'autre voie celle ci était saccadée et pleine de peur. Le ton employé était brutale, sauvage comme si chaque mot était plus aboyé que prononcé.
Le ciel répondit outré :
- Tu oses m'adresser la parole après ce que tu m'as fait, je devrais te détruire à l'instant.
Les profondeurs rétorquèrent amusées:
- Tu l'aurais fait si tu le pouvais mais je ne suis pas une de tes misérables créatures ne l'oublie pas je ne dépend en rien de toi. Mais là n'est pas notre problème. Pour préserver l'équilibre je vais retrouver le fruit de mes entrailles et je te l'offrirai en sacrifice acceptes-tu ?
Le ciel semblait s'être calmé et les nuages se dissipèrent un peu. Alors un éclair fendit la voûte céleste et s'abattit sur le sol créant un trou béant descendant dans les entrailles de la terre. Après quelques instants l'éclair repartit au ciel et le trou se boucha instantanément après son passage. Il ne restait plus qu'une énorme trace de brûlure sur le sol dernière preuve du pacte liant le ciel et les profondeurs.