Cinquième fausse note : sous-estimer l’ennemi et le prendre pour une bille.
Après avoir été ligoté et bâillonnés dans les règles de l’art, les prisonniers placés sous une escorte se rendirent dans le hall principal.
C’était une demeure qui était finalement plus grande qu’il n’y paraissait de l’extérieur. Mezumi et Yakumo entendirent une voix raisonner dans la pièce. Peut être bien le maître des lieus.
Songetsu Kuwabara était un homme plus large que grand et dans son regard se lisait un peu toute cupidité du monde. Il portait une clé doré au cou.
Confortablement installé dans le fond de la pièce, il dévisageait avec grand plaisir ses nouveaux compagnons de jeux, se délectant à l’avance de sa supériorité sur eux.
Un homme charmant donc...
« Bienvenu chers invités, commença t’il,.
Bien, allons droit au but et dites nous le nom de celui qui vous a engagé… nous traitons plutôt –trop- bien nos informateurs. »
Aucune réponse. Kuwabara claqua des doigts et l’instant d’après les deux prisonniers entendit des pas se rapprocher.
Meishin apportaient leurs effets dont l’ombrelle et un katana dans son fourreau.
Kuwabara observa particulièrement ce dernier. L’homme aux lunettes l’avait gradé caché dans le revers de sa cape. Ce sabre possédait un fourreau noir avec un motif de panthère aux yeux rouges et la garde était ornée d’un joyau rouge en son sommet.
Kuwabara eut une sorte de frisson froid ; quelque chose d’étrange ressortait dans ce motif de panthère, le révulsant malgré lui. Toutefois, il sortit l’arme du fourreau pour en admirer son fil. Le fourreau n’est qu’un instrument après tout, ce n’est pas ce qui tue l’adversaire.
« Un dotanuki ? Ce katana a comme particularité de transpercer les os sans s’ébrécher et la taille idéale pour les combats se déroulant en intérieur. Je le garderai précieusement avec moi. Merci du cadeau…
- …
- Allez parlez : qui a loué vos services ? Insista Songetsu »
Personne ne répondit. On aurait dit qu’ils n’avaient pas conscience de la situation. Kuwabara, histoire de la leur rappeler demanda à ce qu’on les y aide de manière beaucoup plus physique…
Après un moment, Meishin fit signe à ses hommes de stopper. Kuwabara reprit son interrogatoire sans succès.
« C’est l’heure d’aller aux toilettes, souligna Mezumi
- Quoi ?
- Je ne parle pas en mon nom mais de mon associé. Il est disons… un peu simplet comme vous l’aurez deviner. Je ne voudrai pas qu’il salisse la maison.
- J’ai dit peu importe
- Yakumo… tu n’as pas envie d’aller aux toilettes ?»
C’est à ce moment là qu’une… odeur nauséabonde se fit sentir dans toute la pièce.
Les mines d’écoeurement dans toute la pièce se dessinèrent dans le même espace…
« Quand il sera soulagé je vous dirai tout » conclut Mezumi, honteux –au moins en apparence- de la bévue de son ami qui lui ne semblait pas plus affecté que ça…
Kuwabara las de ce petit jeu stupide demanda à ce à ce que deux de ses hommes l’accompagne au petit coin.
De toute façon c’était sans risque : il était toujours aveuglé par la boule lumineuse de tout à l’heure… et au vu de son piètre talent d’espion, cet homme avait très peu de chance pour s’échapper.
Pourtant… visiblement cette situation ne les dérangeait pas tant que ça. Meishin remarqua le sourire de Yakumo en se dirigeant sous bonne garde vers les toilettes.
Quelque chose clochait…
Ils étaient partis depuis environ cinq minutes et Kuwabara avait retenté d’ouvrir la conversation. Meishin regardait attentivement aux alentours, plus que jamais sur ses gardes.
Ses hommes et le prisonnier n’étaient toujours pas revenus.
Mezumi parlait maintenant tranquillement avec son père comme si ils étaient les meilleurs « amis » au monde.
« Dites moi Kuwabara san… dit Mezumi, qui vous a dit que j’étais un assassin ?
- Nous avons des espions partout, répondit l’un des chuunin à sa place. L’un d’eux a envoyé un coursier nous prévenir.
- « Assassins en provenance inconnue. Véritables noms : inconnus. Village caché : inconnu. Ages : inconnus. Armes : inconnues. Avons la confirmation qu’ils travaillent à deux d’où l’inscription sur leur ombrelle : « Talents à vendre, âmes à acheter, sabre à louer »
- Diable, comment sais- tu tout ça ? dit Songetsu médusé
- Parce que c’est moi-même qui l’ai écrit…
- Et c’est moi qui ai tué votre informateur ce matin » dit une voix dans le fond de la pièce.
C’était Yakumo, qui portait sur son dos l’un des ninja qui l’avait accompagné aux toilettes. Kuwabara eut un mouvement de recul : il ne portait plus ses lunettes et ses pupilles le transperçaient. C’était un authentique regard de tueur.
Kuwabara demanda à ce qu’on l’arrête.
Pendant ce temps, Yakumo avait profité de l’effet de surprise et envoya bouler l’homme sur son épaule pour ralentir la première vague.
Il se servit d’un Kunaï emprunté sur le corps d’un des deux Junin pour le lancer faire sectionner un lacet de la corde de Mezumi, qui se leva avec aplomb.
Meishin sourit : ces deux hommes avaient de la ressource. Il commençait à s’impatienter, à croire qu’ils n’allaient jamais passer à l’action.
Avec un sourire provocateur, il montra du doigt les ninja adverses avant de s’adresser à eux :
« La meilleure garde de Konoha après celle des Hyuuga …
Peuh ! Elle est bien bonne celle là.
Amenez vous bande de bons à rien, ‘même pas capable de déceler notre piège qui était quand même assez gros.»
Profitant de l’effet de surprise et du certain désordre dans les rangs ennemis Mezumi, courut récupérer son ombrelle avec le sabre sur le siège déserté de Kuwabara.
L’homme aux cheveux roux aurait voulu donner son sabre à Yakumo mais celui ci était déjà à la poursuite du cerveau de l’opération. Apparemment, il n’aurait pas à s’ennuyer car sa garde rapprochée lui faisait bloc, Meishin en tête.
Kuwabara courait le plus vite possible pour prendre la poudre d’escampette. Comment avaient ils pu être aussi crédules?
Le conseiller de konoha ne doutait pas que sa garde puisse les vaincre mais il avait un mauvais pressentiment.
Surtout depuis qu’il avait vu les yeux de l’homme aux cheveux gris… quelque chose de vraiment malsain. Si ils étaient bien ceux à qui il pensait, c’était qu’Homura était tombé encore plus bas que lui.
Tout à coup il sentit une ombre dans son dos. Après un bref regard en arrière, Songetsu vit en face de lui l’objet de tous ses tourments.
Yakumo sourit. Kuwabara hurla.
Il était complètement lessivé.
Les autres avaient posé moins de problème que celui là quoi qu’ayant eux aussi un excellent niveau. Meishin était un sacré adversaire et cela faisait 5 minutes qu’ils étaient au coude à coude. Cependant, il ne pouvait pas combattre de toute sa force car son bras droit était encore endolori. Et ce n’était pas un gaucher : bien que sa force ait été diminué grâce à Yakumo, il arrivait à tromper la garde de Mezumi.
En même temps, il n’a jamais eu un excellent niveau…
Des ninja en service surgirent dans la résidence pour y remettre bon ordre, les renforts tant attendus.
« Rendez vous, posez vos armes.
- Ce n’est pas trop tôt, dit Mezumi »
Meishin serrait les dents. Battus par deux hommes, quel affront !
Si seulement ils avaient mieux réfléchis et mieux étudier leur comportement. Regardant autour de lui, il constata l’état d’épuisement de ses hommes.
Comment ce faisait il qu’un homme réussisse à tenir tête à des ninja de Konoha avec une simple ombrelle ?
Tout cela était ridicule… complètement ridicule.
Il se vengerait un jour, mais en attendant de savourer cette vengeance, il se rendrait pour aujourd’hui. Meishin sourit.
Ces adversaires étaient vraiment intéressants.
« La tactique de Sandaï … je comprend enfin.
Expose ton incompétence, révèle tes secrets, laisse le te capturer pour entrer chez lui.
Le plan était parfait.
Sandaï ou « la mort en trois pas »
- Ils nous ont donné la clé en échange de l’argent… Homura, bien qu’ils aient été loyaux, nous ne devrions pas les laisser partir.
- Ce ne sont pas des hommes que nous pouvons vaincre par les armes. Tu as pourtant bien vu tomber la garde de Kuwabara.
- …
- Craint son courroux, le courroux de Red Eyes »
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Et hop ! je débarque histoire de faire un peu de concurrence avec jainas
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Bon mon commentaire.
pour un premier chapitre je suis assez déçu. j'en attendais beaucoup plus ce qui explique son retard de parution hélas...
D'une, il fut très long a écrire, bien que j'avais tout le plan dans la tête et de deux, j'ai été obligé de remanier des idées dont j'avais été incapable de mettre en scène.
la raison ? ce fut une semaine assez faste pour moi sur le plan personnel et j'ai pas réussi a donner au texte la richesse suffisante.
Il est fort possible que je le retravail ce chapitre 1 mais lorsque je me sentirais un peu mieux.
"talents a vendre" est un truc qui sera pas bien long (pas plus de 8 chapitres comme disait le prophète) mais qui aurait mérité une meilleure mise en scène pour un chapitre 1.
J'ai peur d'avoir fai des petites incohérences par ci par là et c'est ce qui m'inquiète un peu avec la tournure des phrases.
voilà malgré mon constat négatif, je vous souhaite une agréable lecture
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