Voila, ne sachant pas ou le mettre je me permet de le faire ici. Ce post ne va peut-etre interresser personne, mais ne l'ayant pas trouver sur le forum et que c'est un GRAND HOMME, je me permet de vous le faire connaitre.
Bonne lecture
mina-sanNé le 5 janvier 1941 à Tōkyō (dans l'arrondissement de Bunkyō), deuxième d'une famille de quatre enfants, sa petite enfance est marquée par un Japon dévasté par la Seconde Guerre mondiale. L'œuvre de Miyazaki en sera beaucoup inspirée.
Son père, Katsuji Miyazaki, est alors directeur de Miyazaki Airplane, une entreprise aéronautique appartenant à son frère et qui produisait les gouvernes des Zero (avions de chasse japonais). C'est certainement à ce contexte que Miyazaki doit cette passion pour les avions et le vol en général, thèmes omniprésents dans son œuvre.
La mère d'Hayao était une femme intelligente et stricte. Entre 1947 et 1955, souffrant de tuberculose vertébrale, elle reste alitée, d'abord à l'hôpital puis chez elle. Hayao était très proche d'elle. Par bien des aspects le film Mon voisin Totoro est donc autobiographique.
Fuyant la guerre, la famille Miyazaki déménage souvent (Utsunomiya, Kanuma). Hayao connaîtra trois écoles différentes en six ans.
Au lycée, Hayao Miyazaki découvre le premier film d'animation japonais en couleurs Le Serpent blanc, inspiré d'un conte populaire chinois, c'est une révélation ! Il est également grand amateur d'Osamu Tezuka et exerce alors ses talents de dessinateur dans le but de devenir mangaka. En 1962, il entreprend des études en économie à l'université de Gakushuin et rédige une thèse sur l'industrie japonaise. La même année, il rejoint un club de recherches sur la littérature enfantine.
Début de carrière au studio ToeiMiyazaki commence sa carrière en avril 1963 comme intervalliste au studio Toei. Après un entraînement de trois mois, il est affecté au film Les Fidèles Serviteurs canins (Wan Wan Chushingura) puis à la première série télévisée du studio, Ken, l'enfant loup concurrente de Astro, le petit robot d'Osamu Tezuka.
Quelques troubles syndicaux éclatent en 1964 au studio, Miyazaki prend la tête des manifestants et devient secrétaire en chef du syndicat des travailleurs. Isao Takahata est alors le vice-président du syndicat. C'est à cette époque qu'il rencontre Akemi Ōta, également animatrice au studio, qui deviendra sa femme en octobre 1966.
L'année 1965 marque le début d'une longue collaboration avec Takahata avec un premier projet commun Hustle Punch. Lorsque Takahata commence à travailler sur le film Horus, prince du Soleil, Miyazaki est volontaire pour rejoindre le projet qu'il considère comme sa dernière chance de travailler sur un long métrage et d'arrêter les séries télévisées. Takahata, Miyazaki et Yasuo Otsuka se font la promesse de terminer ce projet. Le film, réussite artistique mais échec commercial, ne sortira finalement que le 21 juillet 1968.
La même année, Miyazaki travaille avec sa femme sur Le Chat botté (Nagagutsu o Haita Neko) mais est cette fois promu animateur clé. En 1969, il anime
Le Vaisseau fantôme volant (Sora tobu yureisen), un autre long métrage, toujours en compagnie de sa femme.
Le couple donnera naissance à deux fils : Gorō Miyazaki, qui deviendra lui aussi réalisateur, en janvier 1967 et un second en avril 1969.
Parallèlement, Miyazaki travaille sur diverses séries télévisées :
Sally, la petite sorcière (Mahotsukai Sally),
Mystérieuse Akka-chan (Himitsu no Akka-chan) et se lance dans le manga.
Le peuple du désert (Sabaku no Tami), paraîtra de septembre 1969 à mars 1970 dans Shonen Shojo Shinbun, sous le pseudonyme de Akitsu Saburo.
De Toei à GhibliEn 1971, Miyazaki quitte Toei et rejoint Isao Takahata et Yoichi Kotabe aux studios A-Pro. Il accompagne Yutaka Fujiota (président de Tokyo Movie) en Suède pour essayer d'obtenir les droits d'adaptation de Fifi Brindacier (Nagakutsushita no Pippi), mais leur démarche échoue. Le trio Miyazaki, Takahata, Otabe réalisera plusieurs épisodes de la série Lupin III (Rupan Sansei) et le court-métrage
Panda et Petit panda (Panda Kopanda). En 1973, la suite
Panda et Petit panda,
le cirque sous la pluie (Panda Kopanda, Amefuri Sakasu no Maki) sort en salle et déjà, le trait rond et jovial du panda augure le célèbre Totoro.
En juin 1973, le trio quitte A-Pro pour Zuiyo Pictures, une filiale de Nippon Animation. Ils travaillent pendant cinq ans sur les World Masterpiece Theater (sekai meisaku gekijoo, ou simplement meisaku), séries de la Nipon Animation inspirées de romans occidentaux et pour la plupart distribuées en France. On peut par exemple citer Heidi (Arupusu no Shôjo Haiji) où Miyazaki travailla en tant que concepteur scénique et fit un voyage en Suisse pour s'inspirer des paysages. Ou encore Conan le fils du futur (Mirai Shônen Conan), où il peut enfin s'essayer seul à la mise en scène. Cette série aborde d'ailleurs des thèmes similaires à ceux de Nausicaä (monde post-apocalyptique, graves problèmes écologiques) ou Laputa (similarités des héros). En 1975, Miyazaki voyagera également en Italie et en Argentine pour préparer Marco (Haha wo Tazunete Sanzen Ri).
En 1979, Miyazaki rejoint la Tôkyô Movie Shinsha. La même année sort son premier film en tant que réalisateur : Lupin III : Le Château de Cagliostro. Devenu depuis un classique, ce film représente une étape marquante dans la carrière de Miyazaki.
L'année suivante, Miyazaki travaille pour Telecom Animation Film et prend la casquette d'instructeur en chef pour les nouveaux animateurs. À la même période, il réalise les épisodes 145 et 155 de la série Lupin III et utilise Telecom, le nom de sa société, comme pseudonyme.
En 1982, il participe, en tant que scénariste et réalisateur, à la série Sherlock Holmes en co-production avec la Rai italienne puis revient au manga. Son manga Nausicaä de la vallée du vent, grande saga épique et écologique qu'il mettra plus de 10 ans à terminer, est alors publié dans le magazine Animage. Il publie également le Voyage de Shuna (Shuna no Tabi), manga assez proche de Princesse Mononoke (Mononoke Hime).
En 1983, le projet de faire un long métrage des premiers volumes de Nausicaä est lancé. Miyazaki mènera le projet avec beaucoup d'attention et en novembre 1984 le film sort dans les salles japonaises. Il est, aujourd'hui encore, reconnu comme l'un des chefs-d'œuvre de l'animation japonaise.
Les années GhibliLe succès de l'adaptation cinématographique de Nausicaä lui permet en 1985 de fonder en compagnie d'Isao Takahata, le studio Ghibli. Le studio entend se concentrer sur les longs métrages d'animation alors que le genre est essentiellement représenté au Japon par les séries et OAV. Il produit donc des films d'animation en nombre beaucoup plus restreint mais de grande qualité. Le premier projet du studio est le long métrage Laputa, le Château dans le Ciel qui sortira en août 1986.
La consécration attendra 1988 avec la sortie de Mon voisin Totoro. Le film connaîtra un tel succès au Japon qu'à l'heure actuelle, tous les japonais connaissent le personnage éponyme qui est devenu l'emblème du studio.
L'année suivante Kiki la petite sorcière est un véritable succès également. Le film est classé premier au box-office japonais pour l'année 1989.
Le studio sortira Porco Rosso en 1992, long métrage relatant l'histoire d'un cochon pilote italien dans les années 1920. Ce film se démarque de l'univers de Miyazaki par plusieurs aspect. Notamment de par son héros d'âge moyen et l'histoire situé dans un contexte historique et géographique réel.
En 1995, On Your Mark, un clip musical au budget conséquent réalisé pour la chanson du même nom du célèbre groupe pop-rock japonais Chage and Aska. Il sera diffusé au Japon avec le film Si tu tends l'oreille de Yoshifumi Kondô. Le scénario est de Miyazaki, d'après un manga de Aoi Hīragi, mais c'est le premier film du studio Ghibli qui n'est réalisé ni par Miyazaki, ni par Takahata.
En 1997 sort Princesse Mononoke qui sera de source sûre "le dernier long métrage de Miyazaki". Le film est considéré comme un chef-d'œuvre de l'animation et propulse la renommée de Miyazaki d'un niveau national au niveau mondial. Il est distribué dans de nombreux pays dont la France (en 2000) par Miramax (Disney) qui demandera à l'auteur de le couper pour la diffusion internationale. Miyazaki refusera. Un énorme succès au box-office nippon le classera premier dépassant E.T. l'extra-terrestre et totalisant plus de 13 millions d'entrées (il fut dépassé par Titanic). En France on enregistrera environ 335 000 entrées.
Miyazaki quitte formellement Ghibli le 14 janvier 1998 pour s'occuper d'une nouvelle structure : Butaya (La maison du cochon), près du studio Ghibli en vue de sa proche retraite. A partir de ce moment, Miyazaki déclarera sa "retraite" à la fin de la réalisation de chacun de ses films, mais sans succès : devant le vide laissé par le décès de Yoshifumi Kondō, le 16 janvier 1999, Miyazaki revient au studio Ghibli en tant que shocho (ce titre signifie approximativement « la tête du service »).
En 2001, Miyazaki termine la réalisation du Voyage de Chihiro et annonce de nouveau, lors d'une conférence de presse, qu'il s'agit de son dernier long métrage, comme il l'avait fait après Princesse Mononoke. Ce film sera le plus gros succès cinématographique de tous les temps au Japon (surpassant Titanic) avec 23 millions d'entrées et bénéficiera d'une importante reconnaissance internationale en remportant de nombreux prix (dont l'Ours d'Or à Berlin, une première pour un film d'animation). En France, il totalisera plus de 1 400 000 entrées.
Fin 2004, Le Château ambulant sort au Japon, il relate l'histoire fantastique d'une jeune fille transformée en vieille femme dans un univers proche de celui de Majo no takkyubin, inspiré d'un roman de Diana Wynne Jones intitulé Howl's Moving Castle.
Actuellement, il travaille sur le projet d'adaptation du livre I lost my little boy du jeune écrivain chinois Yi Shu.
L'univers de MiyazakiDans les films de Miyazaki, certains leitmotiv apparaissent clairement, points de repère de ces univers multiples.
Miyazaki affirme se refuser à réaliser ses films en se laissant guider par un schéma pré-établi et éprouvé ou un thème identique. Cependant, nombre de ses films présentent d'importantes similitudes, aussi bien au niveau des thèmes abordés que du scénario ou encore des personnages.
Dans ses films le début de la réalisation (élaboration du story-board) chevauche souvent l'écriture du scénario, méthode qu'il désaprouve lui-même pour son manque d'organisation mais qui, dans son cas, fonctionne. Ces analogies sont donc assurément liées à son attachement à certains thèmes qui émergent inmanquablement de ses films.
L'enfanceMis à part Marco dans Porco Rosso et Lupin dans Le Château de Cagliostro, les héros des films de Miyazaki sont des enfants ou des adolescents. Miyazaki explique cela non par un choix conscient mais parce que lorsqu'il imagine ses scénarios, ses personnages, ce sont spontanément des enfants.
Les films de Miyazaki ne leur sont donc pas exclusivement destinés mais ses personnages permettent à la fois l'identification du jeune public et un développement psychologique important. Les enfants montrent en effet une certaine naïveté, spontanéité, enthousiasme et n'ont souvent pas encore acquis la tendance des adultes à cacher leurs émotions. Ils se prêtent donc particulièrement à la représentation dans les films d'animation.
Leur rôle les met souvent dans des situations où les évènements et l'absence de leur parents leur confère une forte responsabilité (d'eux même et/ou des autres) et les poussent à agir en adulte.
Dans Le Voyage de Chihiro, l'héroïne tente, malgré sa timidité et sa peur de ce monde inconnu, de sauver ses parents. Kiki dans Kiki, la petite sorcière doit quitter la maison familiale et se retrouve livrée à elle-même. San (Princesse Mononoke), défend sa mère-louve adoptive. Dans Mon Voisin Totoro, des deux sœurs émane une sourde souffrance due à l'absence de leur mère hospitalisée et l'aînée se met à veiller sur sa cadette.
Personnages fémininsLes femmes occupent une place importante dans l'œuvre de Miyazaki. On les retrouve dans tous ses films, jouant souvent un rôle majeur lorsqu'elles ne tiennent pas le rôle principal. Elles sont à la fois fortes et vulnérables, craintives et téméraires. Tous les âges sont représentés dans sa filmographie, allant des petites filles de Mon Voisin Totoro, à l'aïeule de Nausicaä.
Les liens filiaux présentés par Miyazaki sont presque exclusivement de type mère-fille et il met souvent en scène la rupture de ce lien, un pas vers l'âge adulte et la transmission d'un patrimoine de la mère à sa fille. Seulement le rôle de ses femmes ne semble pas toujours si clair.
FilmographieAnimateur * 1968 : Horus, prince du Soleil d'Isao Takahata
* 1969 : Le chat botté de Kimio Yabuki
* 1971 : Les Joyeux Pirates De L'Ile Au Tresor de Hiroshi Ikeda
Réalisateur * 1978 : Conan, le fils du futur - (Mirai Shounen Conan)
* 1979 : Lupin III : Le château de Cagliostro - (Rupan sansei: Kariosutoro no shiro)
* 1984 : Nausicaä de la vallée du vent - (Kaze no tani no Naushika)
* 1986 : Laputa - Le Château dans le ciel - (Tenku no shiro Rapyuta)
* 1988 : Mon voisin Totoro - (Tonari no Totoro)
* 1989 : Kiki la petite sorcière - (Majo no takkyubin)
* 1992 : Porco Rosso - (Kurenai no buta)
* 1997 : Princesse Mononoké - (Mononoke Hime)
* 2001 : Le Voyage de Chihiro - (Sen to Chihiro no Kamikakushi)
* 2004 : Le Château ambulant - (Hauru no Ugoku Shiro)
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hayao_Miyazaki