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 Fan fic d'un ami

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ayra
Chuunin
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MessageSujet: Fan fic d'un ami   Fan fic d'un ami EmptyVen 17 Fév 2006 - 14:01

moi je suis pas doué pour écrir donc c'est la fan fic d'un ami, il m'a autorisé à la publié, j'espère quelle vous plaira ....
Bonne lecture

La dernière bataille



La plaine s’étendait jusqu’à l’horizon parmi les roches et la terre. La forêt commençait sa lisière beaucoup trop loin d’ici. Une cité avait pourtant élevé ses murs en ce lieu et elle devra défendre ses murs en ce lieu. Les Salmens étaient les habitants de cette cité, ils formaient une civilisation sage et réfléchie, vivant en coopération avec les humains. Les Salmens avaient un pouvoir immense, capable de tout, supérieur à tout. Et les humains ont peur de ce qui leur est supérieur. Les Salmens ne se sont pas réparti à travers la surface du monde, contrairement aux humains, mais leur pouvoir leur permettait d’étudier l’univers sans se déplacer de leur cité.
Ils ne savent ni pourquoi ni comment mais les humains ont pris peur d’eux. Ils se sont rassemblé en une énorme armée, marchant vers la majestueuse cité, toutes leurs armes faites de métal et de bois sortis de leurs fourreaux. Les derniers humains assez sages pour éviter le combat vinrent prévenir les Salmens de l’arrivée imminente des humains. Et les Salmens se groupèrent eux aussi en une ultime armée, une armée faites d’hommes et de femmes capables de tout. Un seul Salmens pouvait tenir tête à une dizaine d’humains et l’armée humaine était cent fois plus grande que l’armée Salmens.

La nuit était tombée alors que les deux armées étaient face à face. Il n’y aura qu’un seul vainqueur, qu’une seule race ne pourra survivre. Un vent venant du nord souffla son souffle de froid et de glace.
« Nous sommes les Salmens, criait le meneur de l’armée de la cité, il n’y aura pas de guerre, il y aura qu’une bataille. Que les étoiles guident nos épées, que la lune nous rende vainqueurs et que la nuit cache le sang que nous verserons. Vive les Salmens ! Pour la cité des esprits ! »

Les deux armées se jetèrent l’une sur l’autre avec une violence rare et dans un fracas assourdissant. Les épées se croisèrent et se recroisèrent. Les boucliers vibraient sous les chocs qu’ils encaissaient. Et le sang coulait, abondamment. Parmi le camp des Salmens en était un qui se nommait Lindor Sessal. Il pratiquait l’épée avec une grande souplesse, la lame tranchant tous les corps ennemis qui osaient s’approcher. A l’aide de son pouvoir, il repoussait, foudroyait, glaçait, brûlait ses adversaires. Malgré tous ces efforts déchaînés, le nombre des humains semblait s’accroître, la quantité des guerriers aura bientôt raison de leurs valeurs.
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ayra
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MessageSujet: Re: Fan fic d'un ami   Fan fic d'un ami EmptyVen 17 Fév 2006 - 14:01

Lindor Sessal découvrit de son casque un de ses adversaires, libérant une cascade de cheveux bruns ondulés. C’était une femme, splendide, son teint brun laissait apparaître ses yeux bleus, reflétant brillamment la lune et les étoiles. Elle leva son épée et attaqua Lindor. S’il avait voulu, Lindor aurait pu la tuer sur-le-champ mais quelque chose le retenait, il refusait de tuer cette femme. Les épées s’entrechoquaient, la beauté de cette femme semblait n’avoir aucune pitié. Lindor la sépara de son épée, faisant quitter la lame des doigts de la femme fatale d’un geste du doigt. L’humaine sortit alors deux poignards de leurs fourreaux respectifs et les fit tourner entre ses mains. Elle siffla quelque chose entre ses dents mais Lindor ne l’entendit à cause du fracas de la bataille. La jeune femme semblait plus à l’aise avec ses poignards plutôt qu’avec son épée. Lindor, lui, ne faisait que se défendre et tournoyait son épée seulement dans le but de faire peur. L’humaine ne semblait pas connaître ce sentiment de frayeur et elle continuait à attaquer avec une agilité hallucinante. Soudain, un autre Salmens surgit dans le dos de la jeune femme, l’épée levée. Lindor l’arrêta. Il s’aperçut que c’était le meneur.
« Avec qui es-tu, avec eux ou avec nous ? demanda-t-il avec fureur.
- Laisse cette humaine, rugit Lindor, j’ai un compte à régler avec elle. »
-
Le meneur sembla comprendre, il partit. Et l’humaine en question recommença ses assauts, devenant chaque fois de plus en plus terrible. La bataille continuait de faire rage. Lindor, tout en tenant tête à son adversaire, tentait de supprimer le plus d’humain possible à l’aide de ses pouvoirs. Un cri atroce perça l’air, un dragon fendit l’air chevauché par un Salmens, en suivi une vingtaine d’autres dragons eux aussi chevauchés par d’autres Salmens. Surgit alors du camp des humains des oiseaux de proies géants, ancien cadeau offert par les Salmens aux humains. La titanesque bataille sembla maintenant vouloir se dérouler aussi dans les airs. L’issue de ce combat était totalement incertaine, beaucoup trop incertaine. Le duel de Lindor avec la jeune femme se poursuivait. Si les dragons pouvaient tirer leurs flammes de leurs gueules à distance, ils étaient moins doués pour les combats aériens rapprochés, une matière où excellaient les oiseaux de proies. Leurs serfs acérés leur permettaient de griffer avec une étonnante précision le cou et les ailes des dragons. Et si cela ne suffisait pas, les deux camps firent appel à leurs cavaleries respectives. La vitesse et la hauteur que l’on avait des chevaux permettaient de décapiter tous les adversaires osant s’approcher. Mais la bataille semblait ne jamais vouloir prendre fin et les Salmens se faisaient décimer, battu par le nombre des humains. En fait, la situation semblait désespéré pour les Salmens.

Le meneur se tint brusquement au milieu du fracas, le couvrant d’une voix tonitruante. Il tenait au-dessus de sa tête un vase d’argent.
« Nous sommes des Salmens. Nous sommes immortels, nous pouvons vivre à travers les siècles. Mais nous ne nous laisserons pas emporter par l’Entité sans combattre. Nous continuerons ce combat dans les ténèbres s’il le faut. Périssez humains ! Vive les Salmens ! Pour la cité des esprits ! »

Lindor comprit le projet du meneur. Il arrêta un cavalier, lui vola son cheval, monta dessus. Il prit dans ses bras la jeune femme qui fut son adversaire et l’emporta avec lui. Il devait à tout prix quitter le champ de bataille. Le vase d’argent que tenait le meneur se mit à tourner sur lui-même, concentrant en lui une intense lumière. Le cheval de Lindor galopait plus vite à présent. L’humaine ne cherchait pas à se débattre. Ils avaient quitté la bataille. Le vase tournait tellement vite maintenant qu’on ne le voyait plus. Puis surgit une aveuglante lumière, suivie d’une gigantesque explosion. La bataille était terminée…

Un soleil rouge s’était levé. Le cheval de Lindor marchait, l’humaine était assise devant le Salmens. Elle ne cherchait pas à se débattre, peut-être avait-elle encore du mal à admettre la mort de son armée. Il s’écoula de longs instants avant que la jeune femme ne rompe le silence.
« Pourquoi m’as-tu sauvé Salmens ? demanda-t-elle avec mépris.
- Je l’ignore, répondit Lindor, mais je connais vos nouvelles règles et je sais que se faire sauver la vie par un Salmens pervertit l’existence en une accablante honte. Et tu t’es fait manipuler comme tous les tiens. De plus sages que toi nous ont averti de votre arrivée sur l’Ile du Nord.
- Ils ne sont que des traîtres, répliqua l’humaine, et vous n’êtes que des fous. Vous avez vous-même causé la perte de votre peuple.
- Vous parlez du vase d’argent ? Oui, c’est une arme que nous avions crée pour nous défendre et nous détruire en cas de défaite. Tous les Salmens sont morts maintenant, je suis le dernier de mon peuple. »
-
Lindor remarqua que la jeune femme tripotait ses poignards et il comprit ses projets. L’humaine se retourna brusquement, sortit ses deux poignards de leur fourreau et tenta de les enfoncer dans le buste de Lindor. Le Salmens l’arrêta à temps. L’humaine lui donna un coup de pied aux côtes, ce qui les fit basculer et tomber tous les deux du cheval. Ce dernier, prit de peur, en profita pour s’enfuir. Se relevant, la jeune femme se jeta sur son adversaire. Lindor la paralysa d’un geste de la main.
« Ça suffit, rugit-il, nous n’avons pas le temps de poursuivre notre duel. Il nous faut survivre jusqu’au prochain village. Et sache ceci : Jamais tu ne pourras me battre. Mais si jamais tu parviens malgré tout à me tuer, j’aimerais savoir le nom de mon meurtrier.
- Je me nomme Windea Fraulost, répondit l’humaine, et je jure que je réussirai à te tuer. Et toi, quel est ton nom Salmens ?
- Je m’appelle Lindor Sessal. »
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MessageSujet: Re: Fan fic d'un ami   Fan fic d'un ami EmptyVen 17 Fév 2006 - 14:02

Lindor avait réussi à identifier le sentiment qui l’avait empêché de tuer Windea Fraulost, c’était de l’amour. Malheureusement, Windea ne semblait partager le même point de vue. Ils trouvèrent refuge dans un petit village situé près de la forêt. L’auberge qui les accueillait était agréable, ils avaient réussi à se faire passer pour un jeune couple bien que cette idée ne soit pas du tout de l’avis de Windea. Lindor s’aperçut alors qu’elle était troublée, comme si elle redoutait quelque chose. Ils étaient assis à une table devant un verre de bière, Lindor tenta de détendre l’atmosphère en entamant une discussion.

« Je me souviens de ma vie avant la bataille, commença-t-il, j’avais un ami qui était aubergiste. Mais nous avions eu une formation pour le combat et nous sommes tous allés à la bataille. Tous les hommes, toutes les femmes et même les enfants d’âge mûr, d’environ quatorze étés.
- Même les enfants, s’écria Windea, mais vous êtes inhumains.
- Ce qui est inhumain, c’était de voir l’enthousiasme de ces enfants alors que la bataille allait commencer, répliqua Lindor, alors que moi j’étais terrifié à l’idée de combattre.
- Terrifié ? s’étonna Windea, vous avez abattu à vous seul au moins une centaine d’hommes. Comment auriez pu vous être terrifié ?
- Lorsque je me concentre que sur le combat, en effet je n’ai plus peur, admit Lindor.
- Et que faisais-tu auparavant ? demanda Windea. »

Lindor remarqua que soi Windea le vouvoyait soi elle est le tutoyait, comme si elle ne savait pas déterminer si le Salmens était ami ou ennemi. Il but son verre et répondit :
« J’étais une sorte de soldat, mon rôle était de protéger la cité contre des Salmens qui essayeraient éventuellement d’utiliser leur pouvoir à des projets qui auraient pu… euh…nuire à notre bien commun. Pour te dire le nom, cette fonction s’appelle Muniosal. Mais je n’ai pas eu le temps de protéger les esprits longtemps, je venais à peine de rentrer dans cette fonction que la bataille était déclarée. Et toi, que faisais-tu ?
- Rien, répondit Windea.
- A voir ton nom tu viens des pays de l’Est, remarqua Lindor. Si je me souviens bien, les hommes n’aiment voir les femmes occuper de hautes fonctions, encore moins de les combattre. Comment expliques-tu que tu sois à la bataille ?
- Mon père aimait beaucoup les femmes, répondit Windea, et il aimait aussi ses enfants. Il nous entraîna, ma sœur et moi, au maniement de l’épée et d’autres d’armes diverses. C’était un grand guerrier, il ne redoutait pas la justice de l’Est. Mais il était loin de se douter que nombre de femmes de l’Est oseraient se joindre à la grande armée. »
-
La table était isolée dans un coin de la pièce, suffisamment pour que personne ne fasse attention à leur discussion. L’aubergiste vint comme même, Lindor se demanda ce qu’il voulait. Le regard de l’aubergiste était fiévreux et suppliant, il était évident qu’il redoutait quelque chose.
« Pardonnez-moi, s’excusa-t-il, mais j’ai entendu à vos propos que vous parliez de la bataille. A voir vos armures, vous êtes des guerriers et je désirerai savoir les nouvelles. Aucun soldat n’est passé par le village à part vous. Mon fils s’est engagé à la grande armée des humains, il fait la marche contre les Salmens et je crains pour sa vie. »

Windea baissa la tête, peut-être sous le poids de la honte et celle de du malheur, chacun des siens étaient morts alors qu’elle était encore en vie. Lindor se leva de toute sa hauteur et fit face la fenêtre, face à la plaine qui s’étalait à perte de vue. Puis il se tourna face à l’aubergiste. Il devait se faire passer pour un humain s’il voulait survivre dans ce monde d’humains.
« Les humains ont gagné et les Salmens ont été anéantis, annonça-t-il à l’aubergiste, mais à un prix énorme. Chacun de nous est mort dans l’honneur. Mon amie et moi composons l’ultime reste de l’armée humaine. Je crains que votre fils n’ait succombé. »

L’aubergiste avait maintenant le regard horrifié devant la terrible nouvelle. Lindor comprit qu’il n’avait jamais voulu l’anéantissement des Salmens, seulement le retour de son fils. L’aubergiste partit dans une expression qui accablait sur lui toutes les misères du monde. Lindor sortit une bourse remplie d’argent et la jeta sur la table. Windea, elle, sortit de l’auberge pour aller à l’écurie afin de prendre un cheval et s’enfuir loin de ce Salmens. Une vieille femme vint alors et la retint par le bras. Elle lui murmura quelque chose mais Windea se dégagea vivement de l’étreinte de la vieille. Elle monta sur le cheval et partit au galop du village.
Après une longue heure passée, Windea arrêta le cheval. Elle sortit ses poignards de leurs fourreaux et se retourna vivement. Derrière elle se tenait un second cheval monté par celui qu’elle cherchait à fuir.
« Tu as eu tort de me suivre, dit-elle à Lindor, je cherche à t’éviter, pas à te suivre. Tu peux facilement vivre parmi les humains comme tu as réussi à le faire avec l’aubergiste. Tu n’as pas besoin de moi et je n’ai pas besoin de toi.

- Tu sais très bien que c’est faux, la contredit Lindor, impassible. Je ne peux pas vivre parmi les humains. Je t’ai entendu causé avec la vieille. La rumeur courre qu’un Salmens a survécu à la bataille et la rumeur courre vite. Et toi, tu n’as nulle part où aller, tu n’as plus de famille, Windea Fraulost. »
Lindor avait raison et Windea le savait. Si seulement il pouvait savoir quels sentiments elle lui portait. Le père de Windea disait qu’il ne fallait jamais tomber aux mains de l’ennemi, que ce soit sous sa force ou son charme. Si l’amour était déjà paru, il fallait l’éliminer par tous les moyens. Windea avait tenté d’obéir à cette consigne, en vain. C’est pour ça qu’elle fuyait, elle voulait fuir l’amour.

« C’est étrange, commença Windea, mais je crois que je t’ai aimé dès que je t’ai vu. Mais un Salmens et une humaine ne peuvent pas s’aimer, tu connais nos règles.
- Quelles règles ? s’écria de fureur Lindor, ce ne sont pas les tiennes et ni les miennes. Tu as ton droit de vivre qu’importent les règles humaines. »
Il rapprocha son cheval près du cheval de Windea. Cette dernière descendit de son cheval et fit quelques pas, Lindor en fit de même.
« Tu n’as pas besoin que l’on te dicte, se calma-t-il, tu refoules tes sentiments et cela te fait du mal. Et à moi aussi. Je t’aime de toute mon âme et je ne supporte pas voir celle que j’aime se faire du mal. »
Il enlaça Windea dans une longue étreinte qu’elle ne sut refuser. Après tout, peut-être que c’était possible, ils pouvaient s’aimer.

Un cri de douleur perça la nuit noire. La sueur coulait abondamment le long du visage de Windea. Mettre au monde un enfant est la plus ardue des batailles. Bien que Lindor fasse de son mieux en utilisant ses pouvoirs, la douleur restait toujours présente, ineffaçable. De longues heures s’étaient écoulées mais la douleur était toujours présente. Lindor et Windea avaient décidé de vivre normalement en s’installant dans une chaumière à la lisière des bois, proche de la mer et de ses falaises qui la dominaient de toute leur hauteur. Lindor, grâce à ses pouvoirs, leur permettaient de vivre richement à l’écart de la vie humaine. Et puis Windea tomba enceinte.
Enfin, l’enfant naquit, c’était un garçon. Lindor le prit dans ses bras pour le mettre dans ceux de Windea.
« Il est magnifique, dit-elle, il est vraiment magnifique. Comment penses-tu l’appelé ?
- Je ne sais pas, répondit Lindor, et toi ?
- Tu es le père d’un nouveau Salmens. Ne me contredis pas, tu sais que c’est vrai. Et je suis sûr que tu en es fier. Son nom sera donc Salmens. »
-
Une semaine passa, peut-être deux. Un soir, alors que le soleil se couchait sur l’horizon de la mer, une troupe de cavaliers noirs galopait vers la lisière de la forêt. La rumeur qui courrait courre toujours et les humains s’en sont inquiétés. Les cavaliers avaient atteint la chaumière et descendirent de leurs destriers. Ils défoncèrent la porte de la chaumière et ils y trouvèrent une humaine en armure, deux poignards sortis de leurs fourreaux, prêt à combattre même si elle n’avait aucune chance face des hommes beaucoup plus nombreux qu’elle. Le chef de la troupe sortit son épée et la leva au-dessus de sa tête pour frapper. Windea pivota, para la dangereuse lame et asséna un coup de poignard à un second cavalier qui avait tenté de l’arrêter. Une dizaine d’autres hommes s’avancèrent pour le combat et sortirent chacun leur épée. Windea fit tourner ses poignards, abattant un cavalier, faisant reculer un autre, tuant un troisième. Elle libérait une ardeur désespérée au combat, parant les épées et contre-attaquant, ses poignards tournoyant et heurtant les lames et les amures. Mais le nombre de cavaliers eut raison d’elle. Planquée au sol, elle se débattait vainement au sol. Le chef de la horde s’avança et retira son heaume. Un long bouc dépassait du visage, un grand nez étroit était entre deux yeux sombre et mauvais, une coupe de cheveux longue et graisseuse tombait sur la nuque. Il se pencha sur le visage de la jeune femme.
« Nous ne te voulons pas de mal, s’adressa-t-il à Windea, du moins pas pour le moment. Tu as trahi les tiens en aimant un Salmens, nous déciderons de ton sort. Nous sommes chargés de trouver le Salmens et son fils, ton enfant. Ils auront le sort qu’ils méritent : la mort. Tu sais où il se trouve. Dis-le-moi, ordonna-t-il, dis-le-moi et tu seras sauf.

- Jamais vous n’aurez Lindor et mon enfant, répondit Windea, allez mourir dans les ténèbres. »
Au travers de la fenêtre, le chef de la troupe aperçut la forêt. Il ordonna aux cavaliers de prendre la jeune femme et de l’accompagner. La forêt était plus sombre que jamais, elle semblait vouloir abriter le Salmens et l’enfant. Mais cela ne décourageait pas les cavaliers. Ils s’enfoncèrent dans l’obscurité de la forêt. Leur marche dura un temps lorsqu’ils aperçurent soudain leur proie. Aussitôt une poursuite à travers le feuillage dense de la forêt s’engagea, une poursuite très courte. Lorsque le Salmens sortit du bois, une immense falaise lui coupait toutes ses chances de fuite. La troupe de cavaliers l’encercla. Le Salmens sortit alors son épée, prêt au combat. Le chef de la horde s’avança alors, Windea avec lui. Le Salmens comprit qu’il n’y aurait pas de combat. Il planta son épée dans la terre devant lui, le salut de son peuple.

« Où est l’enfant ? interrogea le chef de la troupe.
- L’enfant va mourir caché en ces bois obscurs, répondit le Salmens. Moi, un Salmens, je préfère rendre le sort de mon fils à la nature puisque je ne peux plus en décider moi-même, plutôt que confier sa mort à ton épée. Et si l’Histoire des hommes refuse de se souvenir de nos noms, les fantômes des Salmens hanteront à jamais ceux qui les ont exterminés. En retenant Windea, tu sais que je ne pourrais pas t’attaquer, c’est très rusé de ta part. Mais en me tuant, tu seras loin d’achever la grande bataille, il restera toujours un Salmens.
- Ce n’est pas moi qui vais te tuer, contredit le chef des cavaliers, je n’ai pas eu l’honneur de me battre à la grande bataille. C’est ta femme qui va te tuer. Votre combat qui s’était commencé à la grande bataille se terminera ici. »
-
Il tendit son arc à Windea qui le prit. Quelques larmes coulaient le long de ses joues. Elle banda l’arc et le pointa sur Lindor. Le soleil s’était couché et la lune resplendissante s’était levée en même temps que la nuit était tombée. Parfois, l’intensité vaut mieux que le temps. L’amour qui a entouré Windea et Lindor fait partie de cette règle. La jeune femme avait juré un jour qu’elle réussirait à tuer le Salmens, cette promesse allait s’accomplir.
Windea lâcha la corde de l’arc et la flèche fila en direction de Lindor. Elle se planta dans son buste et le traversa de part en part. Lindor tomba alors de la falaise dans une chute interminable.
Il était Lindor Sessal, un Salmens né il y a vingt-cinq étés dans la cité des esprits. Il a participé à la grande bataille qui opposa jadis les Salmens aux humains. Il aima une humaine et eut d’elle un enfant. Windea Fraulost devait être morte maintenant, tuée par le chef des cavaliers. Et quelque part, dans la profonde forêt, pleurait un enfant qui venait à peine de naître et qui allait bientôt mourir…
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